Aujourd’hui, nous allons parler d’un vin très précis qui possède une grande part de mystère : le vin cuit. En effet, à ne pas confondre avec le vin chaud, le vin cuit est un vin qui n’est pas chauffé à proprement parler, mais qui est tout simplement cuit avec des processus bien précis et cadré. Concrètement, dans cet article, nous allons vous parler de ce vin, de ces nombreux mystères et des traditions qui gravitent autour de celui-ci. Vous allez le voir, vous allez plonger dans les traditions provençales avec les senteurs de lavande et d’olivier. Suivez le guide !
Le vin cuit : une tradition ancestrale qui a failli disparaître
Pour commencer, nous rappelons que le vin cuit et le vin chaud n’ont pas réellement de similarités. D’une part, on retrouve un vin que l’on vient chauffer pour enlever quelques pourcentages d’alcool et y rajouter des épices. D’une autre part, nous avons un vin qui est élaboré grâce à la cuisson du mout. En clair, ce ne sont pas les mêmes produits. Au-delà de cela, pour continuer dans les petites corrections, le Porto, alcool portugais bien connu en France, n’est pas non plus un vin cuit comme ceux que l’on peut retrouver en Provence, où le vin cuit est né. Parenthèse faite, nous pouvons commencer.
Tout d’abord, il est important de parler de son invention. Selon nos sources, il est presque impossible de savoir avec précision quand remonte l’invention de ce vin. En effet, certains l’attribue au Moyen-Âge où les provençaux auraient voulu concurrencer l’Hypocras, la boisson commune. D’autre attestent simplement que le vin cuit aurait été inventé dans la fin des année 1880. La seule chose que l’on peut dire, c’est qu’on retrouve ce vin dans un grand nombre d’écrits et de fresques datant de la fin du 19ᵉ siècle en Provence. Par conséquent, par déduction pure et simple, il semblerait donc que la création de ce vin eut été à ce moment-là. Au niveau historique, cela reste tout de même difficile à prouver.
Bien sûr, nous vous conseillons fortement d’y gouter, car c’est un vin qui fait partie intégrante de la culture provençale, surtout à Noël, le moment où celui-ci est le plus consommé. Il est trouvable assez facilement sur le web, notamment sur le site de chateauvirant.com. En plus de cela, son processus de fabrication est si rare, qu’il dégage des arômes que l’on connait très peu. Pour faire simple, ce vin est donc cuit. Non, le vin en lui-même n’est pas cuit, mais bel et bien le mout qui est cuit. De par cette cuisson très longue, de nouveaux arômes apparaissent dans le vin, il devient donc plus fumé et obtient des notes caramélisés parfois. D’ailleurs, grâce à ces nombreux arômes, il est donc tout à fait possible d’utiliser ce vin pour faire cuire des aliments et déglacer de la viande par exemple, cela lui donnera un goût fumé et fruité qui sera très intéressant. En bref, vous l’aurez compris, essayez ce vin et dégustez le frais, surtout.